BULLETIN DE REINFORMATION DU 25 MAI 2018

Patron d'émission le 25 mai 2018

Bulletin de réinformation proposé par Carlos, Pierre Godicheau et Philippe Idès avec les contributions de Paul Faÿ et de François Persurier

Rediffusions à l’antenne à 11h45 et 21h00.

 

 

EPHÉMÉRIDE


 

Le 25 Mai 1085 le Roi Alphonse VI de Castille reprend aux musulmans la ville de Tolède qu’ils occupaient depuis 712.

Fondée par les Romains sous le nom de Toletum en 192 av. J.-C., Tolède fut pillée à plusieurs reprises, au début du Ve siècle, par les Barbares occupant la péninsule ibérique avant de devenir, au milieu de siècle suivant, la capitale des Wisigoths. C’est au IIIe concile de Tolède, en 589, que les Wisigoths du roi Récarède abandonnent officiellement l’arianisme pour le catholicisme, désormais seule religion officielle de l’Espagne.

En 712, Tolède tombe aux mains des conquérants musulmans de Táriq ibn Ziyad. à l’issue la bataille de Guadalete, Elle est alors soumise au Califat omeyyade, puis à l’émirat de Cordoue, puis enfin au califat de Cordoue.

Plusieurs siècles après la révolte de Pelayo el Conquistador au royaume des Asturies, et en dépit des saccages répétés d’Almanzor, mais avec l’aide de chevaliers venus d’outre Pyrénées, la Reconquista gagne du terrain.

Le 25 mai 1085, les chrétiens, dirigés par le roi Alfonso VI de León y Castilla surnommé « El Bravo », reprennent Tolède aux musulmans. À cette date, près de la moitié du territoire espagnol est sous souveraineté chrétienne. Naturellement, cette victoire provoque des vagues de renforts successifs qui conduiront à l’effondrement définitif d’Al-Andalus, avec la victoire décisive de Las Navas de Tolosa en 1212, entraînant la reconquête de tout le Sud de la péninsule. Elle ne s’achèvera que le 2 janvier 1492 dans l’actuelle Espagne, lorsque « los Reyes catholicos » prendront le dernier bastion musulman de Grenade.

GRANDS TITRES


 

► Les silences du Prince Mohammed ben Salman

Ainsi, Le Prince a disparu des écrans radars depuis plus d’un mois ?

Oui ! Depuis la fusillade soutenue dont le Palais Royal à Riyad a été le théâtre dans la nuit du 21 avril dernier, le prince héritier saoudien n’est plus apparu en public. Une absence qui alimente des rumeurs de coup d’état manqué au cours duquel « MbS » aurait pu être blessé ou même tué. Certes, l’état saoudien s’efforce de démentir cette rumeur en prétendant que les coups de feu d’arme semi-automatique entendus ce jour là n’étaient dirigés que contre… un drone de loisir s’étant approché de trop près du Palais Royal.

Pour faire taire toute rumeur d’assassinat, son secrétariat a pris la peine de diffuser vendredi une photo récente, quoique non datée, de MBS coiffé d’une casquette lui cachant les yeux aux côtés du président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi. Enfin, l’agence de presse éthiopienne a annoncé ce mardi que le premier ministre éthiopien Abiy, Ahmed, avait rencontré le prince Mohammed ben Salman à Riyad le vendredi précédent. Là encore un retour aux affaires suggéré mais sans l’appui d’un document photographique. Aucune image non plus lors de la visite du nouveau secrétaire d’État américain Mike Pompeo à Ryad en avril.

On sait que ce prince moderniste de 32 ans dirige de facto le pays depuis juin 2017. Mais les circonstances géopolitiques sont loin d’être toutes favorables au régime saoudien : revers militaires au Yémen et en Syrie, revers électoraux au Liban avec la victoire du Hezbollah. « MbS » a de plus pris plusieurs décisions impopulaires dans son pays qui l’ont conduit à enfermer 380 membres de la classe dirigeante saoudienne sous couvert de lutte contre la corruption. Sa politique de libéralisation de la condition de la femme saoudienne ne fait pas l’unanimité non plus. D’ailleurs dix activistes militants du droit des femmes viennent d’être arrêtés à Ryad. Son absence de réaction lors de la dénonciation de l’accord nucléaire iranien renforce encore l’étrangeté de cette situation.

Le prince héritier prend-il un repos bien mérité sur l’un de ses yachts ou a-t-il décidé de prendre du recul pour éviter d’assumer la responsabilité des revers du moment ? Nul ne peut répondre à ces questions pour le moment.

 

► Après la destruction réelle ou simulée du dispositif nucléaire nord-coréen, la Maison-Blanche annule le sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un.

Ce sommet, qui aurait été la première rencontre d’un président américain avec un dirigeant nord-coréen, devait avoir lieu le 12 Juin prochain à Singapour. Il avait pour objectif la dénucléarisation complète de la péninsule coréenne.

Depuis son annonce l’an dernier, des doutes se sont fait jour de part et d’autre quant aux chances de la tenue de cette rencontre. L’année dernière a en effet été marquée par des échanges d’insultes puis un réchauffement s’est peu à peu fait jour avec la libération de trois prisonniers américains.

L’annonce actuelle dupPrésident Trump marque un nouveau revirement dans ces relations chaotiques. Elle suit de quelques heures l’annonce par Pyongyang du démantèlement de tunnels sur son site unique d’essais nucléaires attesté certes par des observateurs étrangers mais dont le caractère délibéré fait l’objet de sérieux doutes…. Mais, pour la deuxième fois en moins de dix jours, un cadre du pouvoir nord-coréen avait menacé de saborder le sommet accusant l’aile la plus conservatrice du pouvoir américain de vouloir entamer des négociations sur une base inacceptable pour Pyongyang.

Pour justifier son revirement, l’administration Trump invoque le manque de sérieux mis par les autorités coréennes à la préparation du sommet laissant planer des doutes sur les chances d’une issue positive à cette réunion.

Que peut-il désormais se passer? La Corée du Nord reprendra-t-elle ses essais balistiques à longue portée ? Les relations entre les Corées du sud et du nord peuvent-elle être épargnées par ces tensions avec Washington ? Nul ne peut en présager tant ces relations sont théâtrales et imprévisibles ?

 

BRÈVES DE FRANCE


 

 

Emmanuel Macron remise le plan Borloo dans ses tiroirs

Macron jette aux oubliettes un plan qui a mobilisé des centaines d’intervenants fonctionnaires, élus et associatifs pendant des milliers d’heures ! Pourquoi les avoir réunis si leur avis n’est pas pris en compte ? Il garde cependant certaines mesures comme la surveillance des entreprises du SBF120 par un testing, c’est-à-dire par un dispositif permettant de détecter les délits de discrimination à l’embauche.

Si le plan Borloo était trop coûteux (48 milliars d’euros selon certaines estimations), Macron ne renonce toutefois pas à sa volonté de faciliter le « grand remplacement » et mettra en œuvre suffisamment de mesures pour abaisser la France encore davantage.

La loi anti « fake-news » annoncée par le gouvernement peine à voir le jour

En discussion en ce moment à l’Assemblée nationale, la décriée loi anti fake-news, qui a pour objectif de lutter contre les fausses rumeurs, notamment lors des campagnes électorales, butte sur des difficultés. Pourtant le ministre de la Culture, Mme Nyssen, justifie ce projet en considérant que je cite : « la capacité de discernement des citoyens ne suffit plus ». Néanmoins, lors des discussions, les parlementaires peinent à définir ce qu’est une fausse nouvelle ou une fausse information. Et l’avocat Thierry Vallat, spécialisé dans le droit du numérique, signale une faille juridique majeure de ce projet de loi: si l’Etat peut en quelque sorte dénoncer une fausse nouvelle propagée par un internaute, rien ne permet de juger l’intentionnalité de l’acte en question. Cette loi risque de devenir un boulet pour le gouvernement, qui dans tous les cas, porte une atteinte à la liberté d’expression et à celle de la presse.

Cédric Herrou contesté à Saint-Malo

Selon notre confrère de Breizh-Info le fameux délinquant passeur de migrants qui était l’invité d’ « Étonnants voyageurs », pensait retrouver à Saint-Malo le soutien enthousiaste qui lui fut réservé à Cannes par le ban et l’arrière ban du « Chaud-Bise ». En effet, tout comme le festival de Cannes qui fait, si besoin en était, la promotion de l’immigration, le festival « Étonnant Voyageurs » appelle par la plume de son directeur, le militant historique d’extrême gauche Michel Le Bris, à la mise en place d’une « gouvernance mondiale » pour « accompagner les migrations ». Cette fois, des militants du Front national s’étaient rassemblés devant l’entrée du Palais du Grand Large à Saint-Malo, arborant une banderole sur laquelle on pouvait lire « Herrou délinquant, immigrationniste, dehors ! ». Ceci provoqua immanquablement la colère, presque hystérique, de quelques festivaliers à têtes grises de la génération humanitaire !

Le chiffre du jour est 1400

C’est le nombre de jeunes néerlandaises mineures qui sont chaque année victimes d’esclavage sexuel, abusées et forcées à se prostituer par de jeunes proxénètes immigrés. A l’aide de cadeaux, de boissons et de drogues, des soi-disant «loverboys» parviennent à avoir des relations sexuelles avec des filles vulnérables avant de prendre des photos ou filmer des vidéos compromettantes qui serviront de levier pour extorquer les jeunes filles et les forcer à se prostituer. Selon l’Algemeen Dagblad, « ces hommes sont principalement marocains, turcs, caribéens et roms. La majorité d’entre eux sont issus de l’immigration ».

 

NOUVELLES DU MONDE


 

L’Amérique perd deux de ses grands écrivains.

Ce pays vient de voir disparaître deux de ses écrivains phares de la fin du XXe siècle. La semaine dernière on annonçait la disparition de Tom Wolfe à l’âge de 88 ans. Il fut un des pionniers du “Nouveau Journalisme” et l’inventeur de termes tels que “la décennie du Moi” pour désigner les années 70 ou de « radical chic » terme péjoratif pour désigner les gens de gauche prétentieux. Son plus grand succès fut “Le bûcher des vanités” publié en 1987.

Mais il y a deux jours disparaissait également Philip Roth à l’âge de 85 ans. Lauréat du Prix Pulitzer en 1997 pour son roman “Pastorale américaine” qui critique le “Rêve américain”. Mais il doit sa notoriété internationale à “Portnoy et son complexe” un roman qui se rit de l’éducation dispensée dans un quartier juif du New-Jersey. Plusieurs fois pressenti pour le Prix Nobel de littérature, il est considéré par certains comme “un géant de la littérature américaine”. Assurément, ces deux disparitions marquent la fin d’une époque.

La phrase du jour est de Régis Debray :

Désormais, gouverner, c’est suivre et gérer les émotions collectives” En observateur averti de notre société il poursuit en déclarant: « Aujourd’hui les hommes d’influence, c’est Monsieur Bern ou Monsieur Bourdin ». Il s’exprime ainsi à propos de la parution de son dernier ouvrage intitulé « Bilan de faillite » où il passe en revue ses espoirs déçus, expose sa propre banqueroute intellectuelle et politique… qui est aussi la notre

La bonne nouvelle du jour est patrimoniale :

La Grande Roue de Paris installée, de manière saisonnière sur la Place de la Concorde, vient d’être définitivement démontée. Durant la moitié de chaque année, elle défigurait l’axe historique de Paris (aussi appelé Voie Royale) depuis l’hiver 1993. Après une bataille judiciaire et médiatique de plusieurs années opposant le « roi des forains » Marcel Campion aux pouvoirs publics, le Conseil de Paris a enfin voté à la quasi-unanimité le 22 novembre 2017, la non-reconduction de la convention d’occupation du domaine de l’espace public. La municipalité ne nous avait pas habitué à de telles initiatives. Elle doit d’être saluée d’autant plus chaleureusement.

 

ANNONCES DU JOUR


 

Le CERF (Cercle d’Études pour la Renaissance française) vous invite à son université de printemps qui se déroulera demain Samedi 26 mai 2018 de 9h30 à 19h à l’hôtel Océania l’Univers, 5, boulevard Heurteloup à Tours (Indre-et-Loire)

Thèmes traités : Europe, Syrie et celui de l’information alternative le sera par Jean-Yves Le Gallou.

 

Ce soir (vendredi 25 mai), comme tous les derniers vendredis de chaque mois, les personnes intéressées par les pèlerinages à pied à Saint-Michel, Saint-Martin, Compostelle, Rome et Jérusalem, peuvent se rendre au “pot des pèlerins de Paris” et rencontrer des pèlerins vétérans, autour d’un verre.

Ce soir, vendredi 25 mai, à partir de 19 heures, au bar “Le Petit Cluny”, 19 boulevard Saint-Michel, à Paris, dans le quartier latin (métro Cluny – La Sorbonne ou Saint-Michel)”

 

Prière et recherche d’emploi

Une aide aux personnes en recherche d’emploi ou en transition professionnelle vous est proposée demain, samedi 26 mai, de 9h à 18h, à la paroisse Saint-François de Sales, à Paris 70, rue Jouffroy d’Abbans 75017

Informations et inscription au 01 43 18 15 15 et par courriel à l’adresse [email protected]

 

 

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EMISSION EN COURS

► L.J. du lundi soir

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