Quand l’Etat laisse sciemment les squatteurs pseudo légaux s’approprier les biens des Français ! - Radio Courtoisie

Quand l’Etat laisse sciemment les squatteurs pseudo légaux s’approprier les biens des Français !

Par le 2 octobre 2025 - 3 minutes

Edito
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Chers auditeurs, vous le savez autant que moi, notre pays, la France, aime se présenter comme une formidable terre d’accueil unique au monde. Mais figurez vous qu’aujourd’hui notre cher État en est au point de confisquer les logements des Français pour les livrer à des squatteurs dits « légaux ».

Eh oui, louer son appartement sur Airbnb ou Booking peut aujourd’hui tourner au calvaire.

Pourquoi ? Eh bien à cause d’une faille de la loi Kasbarian, promulguée en 2023.

En effet, certains pseudo-locataires paient leur réservation, changent la serrure et refusent de partir, le tout sans verser 1€ de plus.

Or cette loi, dite « anti-squat », avait été présentée comme un progrès par le discours officiel : elle permettait aux préfets d’expulser rapidement les squatteurs, sans passer par un juge. Mais attention : elle ne s’applique que si l’entrée et le maintien sont illicites. Autrement dit, dès que l’entrée est légale — via une plateforme ou un bail — la protection est directement nulle, aussi nulle que les compétences d’Emmanuel Macron.

Et les exemples abondent !

Dans l’Indre, une maison louée pour un week-end a été confisquée plus d’un mois. En Seine-et-Marne, un studio acheté 100 000 euros est occupé depuis plus d’un an par une locataire qui a changé la serrure et menace son propriétaire… au nom du droit ! En tout cas, pas celui de la morale.

À Paris, enfin, un individu s’est installé dans un appartement du 16ᵉ arrondissement à 4 000 euros par mois : il ne paie plus rien depuis mai 2024 mais il a profité malgré tout de la trêve hivernale dernière, et va sans doute profiter de celle qui arrive, le 1er novembre.

Et tout ça à cause… d’un mot précis. Dans la version initiale de la loi Kasbarian, on parlait d’« entrée ou maintien illicite ». Eh bien le Sénat a remplacé le « ou » par un « et ». Résultat : les squatteurs « nouvelle formule » échappent totalement à l’expulsion automatique.

Alors, pourquoi ce mot n’a-t-il pas été corrigé depuis ? Pourquoi le gouvernement ne répare-t-il pas une faille qui ruine la vie de centaines de propriétaires ? Et pourquoi Les Républicains, si prompts à parler de sécurité et de propriété privée en conférence de presse, ne déposent-ils pas un texte vraiment dissuasif ?

Pourtant, il y a de quoi s’en préoccuper !

Les chiffres sont révélateurs : 101 expulsions administratives en 2022, 356 entre septembre 2023 et mai 2024… mais pas de suivi, pas de transparence, pas de volonté. Pendant ce temps, les propriétaires paient : huissiers, impayés, travaux, ce sont parfois des dizaines de milliers d’euros perdus.

En résumé, chers auditeurs, comme toujours l’État laisse faire, fort avec les faibles, et faible avec les forts.

Voilà la France : intraitable avec les honnêtes gens, complaisante avec les fraudeurs. On se souvient des fameux « mineurs isolés » de la Gaîté Lyrique, aussi mineurs que nous sommes de gauche, d’ailleurs : vous le savez, il a fallu des mois pour les expulser.

Ceci dit, quand l’État veut agir, il le peut. Quand il ne veut pas, il se cache derrière l’excuse de la paperasse, comme s’il n’en était pas à l’origine.

Le génie français moderne ? C’est vivre dans un pays où les squatteurs dorment tranquilles, et où les propriétaires font des cauchemars… mais à la belle étoile !

Maïlys Clauzel


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