Lola, fille de France authentique au souvenir éternel
Par Maïlys Clauzel le 21 octobre 2025 - 4 minutes
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Trois ans après le drame, la France n’oublie pas Lola.
La jeunesse identitaire, toujours marginalisée par les grands médias, est devenue la titulaire indiscutable de la perpétuation de son souvenir.
Trois ans ont passé.
Trois ans depuis que la petite Lola a été arrachée à la vie.
Et pourtant, rien ne s’est effacé. Rien.
Ni la douleur, ni la colère, ni cette question obsédante : comment a-t-on pu en arriver là ?
Le procès de l’horreur, où Libération préfère remercier Badinter.
Alors que le procès de Dahbia Benkired se poursuit à Paris, et que les fans d’une influenceuse ayant appelé à s’y rendre chahutent dans la file d’attente de la salle d’audience, les plaies de la vraie France demeurent.
Et dans tout le pays, c’est le même sentiment qui monte : celui d’une justice trop lente, d’un État qui promet tout mais ne protège plus rien.
Une France qui agit et se souvient
Dehors, la France réelle, elle, ne baisse pas la tête.
Elle agit. Elle crie. Elle se souvient.
À Paris, les militants de Génération Zemmour et de La Cocarde Étudiante ont déployé une immense banderole :
« Justice pour Lola — Stop immigration. »
Un cri dans le ciel de la capitale. Un rappel que derrière les chiffres, derrière les discours, il y a une enfant, une famille, un peuple blessé.
Toujours à Paris, les jeunes du groupe Les Natifs ont eux aussi pris position.
Devant la cour d’appel, ils ont tracé à la bombe des pochoirs :
« Justice pour Lola. »
« L’immigration tue. »
Des mots simples, directs, écrits sur la pierre froide d’une justice devenue sourde.
De Lille à Toulouse, la fidélité en bannière
À Lille, les militants de Nouvelle Droite ont marqué le troisième anniversaire du drame avec une banderole d’hommage, dressée comme un étendard.
Parce que la fidélité, parfois, est la seule arme qu’il nous reste.
À Toulouse, les jeunes de Furie Française se sont postés devant le tribunal administratif.
Ils ont réclamé, haut et fort, l’application des OQTF — ces expulsions jamais exécutées, ces décisions que l’État signe… et oublie.
Leur banderole disait tout :
« Appliquez la loi. »
Une phrase de bon sens devenue un acte de résistance.
À Lyon, un geste symbolique
À Lyon, les militants d’Héritage Lyon ont mené un geste fort, pas plus tard qu’aujourd’hui.
Ils ont remplacé, le temps d’un matin, une plaque commémorative aux victimes algériennes par une autre, portant le nom de Lola.
Un symbole. Une façon de rappeler que la mémoire de nos enfants vaut plus que celle des autres.
Et dans toutes les grandes villes — Lyon, Toulouse, Montpellier, Albi — se déploie cette opération qu’on appelle “Stop Immigration”.
Des jeunes qui s’emparent des panneaux “STOP” pour y inscrire ce mot qui résume tout : Stop.
Stop à l’inaction.
Stop au déni.
Stop à l’abandon.
Stop à l’immigration.
La colère du cœur
Trois ans ont passé, et la colère, elle, n’a pas bougé.
Parce qu’au fond, ce n’est pas seulement pour Lola que ces jeunes se battent.
C’est pour toutes les Lola à venir.
Pour que le pays de leurs parents, le pays de leur langue et de leurs morts, ne devienne pas une terre d’indifférence.
Quand la bureaucratie parisienne s’exalte sur ses dernières mesurettes, eux se lèvent.
Ils se lèvent quand d’autres détournent les yeux.
Ils portent la mémoire quand d’autres l’effacent.
Ils rappellent à tous que la justice n’a de sens que si elle protège les siens.
Trois ans après, la plaie est ouverte, la douleur brûle encore, et la colère est intacte.
Mais cette colère-là n’est pas celle du chaos. C’est celle du cœur.
Celle d’un peuple qui aime trop son pays pour se taire.
Et tant qu’il y aura des jeunes pour le dire,
alors, malgré tout,
la France tiendra debout.
Et l’espoir, lui, n’est pas vain.
Maïlys Clauzel