France : la colère gronde face à une élite déconnectée et un président à la dérive - Radio Courtoisie

France : la colère gronde face à une élite déconnectée et un président à la dérive

Par le 9 octobre 2025 - 7 minutes

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[Chronique de Louis Rigaudière du 8 octobre 2025]

La crise politique française est un chaos sans fin, un véritable cirque où chaque déclaration devient caduque en une heure. Le peuple en a marre, et il le fait savoir ! Entre un président jugé instable, des dépenses scandaleuses et une élite médiatique engluée dans ses contradictions, la France est au bord de l’explosion. Voici le décryptage d’un système à bout de souffle, ponctué de témoignages accablants.

Macron, un président « dingue » ?

Face à une crise politique qui s’éternise, commenter l’actualité est un pari risqué. Tout va trop vite, surtout avec un président aussi imprévisible qu’Emmanuel Macron, qualifié d’« instable » jusque dans son propre camp.

« Le président est dingue, il a un problème de psyché personnel », lâche un député de la majorité, dans une confidence explosive.

Quand même les proches d’Emmanuel Macron le lâchent, c’est que l’édifice vacille. Une instabilité qui alimente la défiance générale, et ça risque de mal finir.

Un air de Révolution dans l’air

Le journaliste Gérard Carreyrou tire un parallèle glaçant avec des périodes troubles de notre histoire, où la colère populaire a fini par tout emporter.

« Cette période ressemble à d’autres moments où les Français ont ouvert les yeux, mais violemment. Ils vont descendre dans la rue, c’est inévitable », prévient Carreyrou, évoquant l’ombre de la Révolution française et l’affaire du collier de la Reine.

Quand l’histoire bégaie, mieux vaut écouter. Les Français, résilients jusqu’à un certain point, pourraient bien perdre patience.

« Rends l’argent ! » : le cri du peuple

La déconnexion des élites est telle que même Brigitte Macron n’échappe plus à la colère populaire. Dans la rue ou lors d’un défilé de mode, elle est prise à partie.

« Rends les sous ! Rends l’argent ! », hurlent des passants excédés.

Ce slogan, brut et direct, résume le ras-le-bol des Français face à une classe politique qui dilapide l’argent public sans vergogne.

Notes de frais scandaleuses : la maire LR en prend pour son grade

Ce sentiment d’injustice a explosé avec les révélations sur les dépenses de la maire LR du 8e arrondissement de Paris. Ses justifications, lunaires, ont mis le feu aux poudres.

« Chaque maire a 990 euros par mois, on dépense comme on veut. Moi, j’ai acheté des fringues pour être bien sapée. Je comprends que ça choque quelqu’un qui gagne 1 200 euros », déclare-t-elle, sans ciller.

Avec 35 000 euros de notes de frais en cinq ans, cette arrogance est une gifle pour des Français qui peinent à joindre les deux bouts. Merci pour la leçon, Madame !

Borloo, complice hier, pleurnicheur aujourd’hui

Même les anciens pontes du système commencent à ouvrir les yeux, ou font semblant. Jean-Louis Borloo, ex-ministre, joue les vierges effarouchées face à la déroute économique.

« On va à la catastrophe. Logement, universités, jeunesse : tout est dramatique. Le déficit ? 170 milliards aujourd’hui, 200 milliards dans deux ans. Aucun pays ne fonctionne comme la France », s’alarme Borloo.

Quel culot ! Ce même Borloo voulait claquer 50 milliards dans un énième plan banlieue, jetant l’argent par les fenêtres. Ces anciens complices qui pleurent aujourd’hui sur la ruine qu’ils ont causée, c’est à hurler de rire.

420 milliards : Macron dépense un « Elon Musk » par an

Les chiffres donnent le vertige. Selon le journaliste Victor Eyraud, les dépenses publiques sous Macron atteignent des sommets délirants.

« Les retraites françaises coûtent 420 milliards par an, l’équivalent de la fortune d’Elon Musk », assène Victor Eyraud.

Un « Elon Musk » par an ! Voilà où passe l’argent des Français, sans qu’on voie l’ombre d’un résultat.

Lenglet démonte les mensonges de Macron

Sur RMC, le journaliste François Lenglet enfonce le clou, démontant les discours lénifiants du président.

« Macron dit que la France n’est pas au bord du gouffre, que les fondamentaux sont bons. Des balivernes ! La dette française a bondi de 12 points de PIB entre 2019 et 2023, contre 4 pour la zone euro. Où sont passés ces 250 milliards ? », tacle Lenglet.

Éducation, santé, services publics : rien ne va mieux. Alors, il est où, cet argent, Monsieur le Président ?

Macron contre les réseaux sociaux : un bouc émissaire bien pratique

Face à cette colère qui enfle, Macron tente de détourner l’attention en s’attaquant aux réseaux sociaux, accusés de tous les maux.

« Sur les réseaux, tout le monde est en cagoule, anonyme. La règle, c’est insulter pour être populaire. On donne la même valeur à des contre-vérités », déplore Macron.

Facile de blâmer Twitter ou TikTok quand on est incapable de répondre à la grogne. Une diversion qui ne trompe personne.

Désinformation russe ? Loiseau pointe Mariani

Les fidèles lieutenants de Macron relaient ce discours avec zèle. Nathalie Loiseau, par exemple, agite le spectre de la « désinformation russe » pour discréditer les opposants, comme le député européen Thierry Mariani.

« La France est la cible principale de la désinformation russe après l’Ukraine. Thierry Mariani en fait son fonds de commerce », accuse Loiseau.

Une attaque ciblée qui sent la tentative de museler toute critique. La liberté d’expression serait-elle en danger ?

Soros, le grand marionnettiste ?

Pour certains, ces manœuvres s’inscrivent dans un agenda plus vaste. En 2021, Philippe de Villiers lâchait une bombe chez André Bercoff, pointant l’influence de George Soros.

« Tous obéissent à Soros, le big boss de l’Europe. Il claque des doigts, Macron s’agenouille. Ses ONG poussent une société sans nations, sans frontières », dénonce de Villiers.

Soros, père spirituel du gauchisme européen ? Un constat grave et lucide qui interroge sur les véritables allégeances de notre caste dirigeante.

Gérard Miller : la chute d’un moralisateur

Le scandale touche aussi les médias. Gérard Miller, figure autoproclamée du « camp du bien », est aujourd’hui mis en examen pour viols et agressions sexuelles. Ses anciennes déclarations sonnent désormais comme une farce tragique.

« Vous osez donner des leçons à Clémentine Autain ou Sandrine Rousseau, qui ont connu la violence sexuelle ? », lançait Miller, drapé dans sa vertu.

Et pourtant, depuis son hôtel particulier parisien, il appelait à voter Mélenchon, sur le lieu même où, selon les accusations, il aurait commis ses crimes.

« Mélenchon, c’est le vote de la vraie gauche. C’est du bon sens », clamait-il.

L’hypocrisie de ce chantre de la morale éclate au grand jour. Qui peut encore croire en ces donneurs de leçons ?

Les « 200 familles » de la gauche : un système incestueux

Jean-Yves Le Gallou met des mots sur ce malaise : un microcosme élitiste qui se protège et se reproduit.

« La gauche, c’est les 200 familles. Les Hollande, Duhamel, Glucksmann, dans la politique et les médias. Ils travaillent en famille », dénonce Le Gallou.

Un système fermé, où les mêmes noms trustent le pouvoir et les plateaux télé. De quoi alimenter la méfiance des Français.

Des médias publics au service d’un agenda

Ce microcosme ne s’arrête pas à la politique. Même les médias publics sont gangrenés. La productrice de Les Pieds sur Terre sur France Culture avoue sans détour l’objectif de son émission, financée par nos impôts.

« On donne la parole à un plus grand nombre, mais dans l’idée de lutter contre l’extrême droite », confesse-t-elle.

Un aveu sidérant : l’argent public sert à combattre une idéologie, au mépris de l’impartialité. Et on appelle ça du journalisme ?

Effacer notre histoire : la guerre des vacances

Pire encore, ce petit monde s’attaque à notre culture. Un intervenant propose de renommer les vacances scolaires, au nom de la laïcité.

« Les vacances d’automne sont devenues les vacances de Toussaint. C’est un glissement sémantique. On reçoit des messages de gens qui s’étonnent », explique-t-il sur RMC.

Changer le nom des vacances pour gommer nos racines chrétiennes ? Ce symbole, même s’il n’est « pas prioritaire », est une provocation de plus pour un peuple attaché à son histoire.

Vers une révolte ? En attendant Toussaint et Noël…

La France est à cran. Entre un président accusé de folie, des élites déconnectées et des médias complices, la colère monte. Les vacances de la Toussaint et de Noël approchent, mais l’heure n’est pas à la trêve. Les Français, résilients jusqu’ici, pourraient bien cesser de l’être…

Retrouvez toutes les chroniques de Louis Rigaudière sur la chaîne YouTube de Ligne Droite.

 

 


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