Art et affinités du 2 octobre 2025 : « Georges de La Tour et Marin Marais (1/3) »
Patron d'émission Lasnier Marie-Christine le 2 octobre 2025 - 4 minutes
Marie-Christine Lasnier consacre son émission au thème : « Georges de La Tour et Marin Marais (1/3) »
La Lorraine est par excellence lieu de passage. Au croisement des deux grands axes qui vont, l’un de l’Italie aux Pays-Bas, l’autre de Paris vers l’Empire. La politique des ducs avait encore accentué cette ouverture naturelle {…} Cette ouverture se traduit par une surprenante diversité de style.
(Jacques Thuillier, Georges de La Tour, Paris, RMN, 1997, p.24)
Certes si les instruments sont prisés à proportion qu’ils imitent mieux la voix, et si de tous les artifices on estime davantage celui qui représente mieux le naturel, il semble que l’on ne doit pas refuser le prix à la Viole qui contrefait la voix en toutes ses modulations, et même en ses accents les plus significatifs de tristesse et de joie : car l’archet qui rend l’effet dont nous avons parlé, a son trait aussi long à peu près que l’haleine ordinaire d’une voix, dont il peut imiter la joie, la tristesse, l’agilité, la douceur, et la force par sa vivacité, par sa langueur, par sa vitesse, par son soulagement, et par son appui ; de même que les tremblements et les flatteries de la main gauche, que l’on appelle la main du manche, en représentent naïvement le port et les charmes.
(Marin Mersenne, Traité de l’Harmonie Universelle, 1636)
Références :
Jean Le Clerc, Concert nocturne, v. 1618, Munich, Alte Pinakothek
L’Argent versé, vers 1621 ou 1634, Lviv, Ukraine
Marinus van Reymerswale, Le Collecteur d’impôts, v. 1540, Louvre (non présent)
La Femme à la puce, v. 1632-1635, Nancy
Job raillé par sa femme, années 1630, Épinal
Le Vielleur au chien, années 1660, Bergues, musée du Mont-de-Piété
Callot, Le Joueur de vielle, série « Les Gueux », v. 1622, estampe, Petit Palais
Les Mangeurs de pois, vers 1620, Berlin, Staatliche Museen
Vieille femme, vers 1618-1619, San Francisco
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