Marie-Christine Lasnier consacre son émission au thème : “David Hockney, peintre. John Adams, compositeur (Épilogue)”
Il faut donc qu’elle {la photographie} rentre dans son véritable devoir, qui est d’être la
servante des sciences et des arts, mais la très humble servante, comme l’imprimerie
et la sténographie, qui n’ont ni créé ni suppléé la littérature.
(Baudelaire, Salon de 1859, Le public moderne et la photographie)
– Je fais partie de ceux qui peuvent entendre la couleur et qui peuvent voir la musique. C’est à Los Angeles que je me suis mis à la Wagner Drive. Je traversais les montagnes au volant de ma décapotable, équipée de 18 haut-parleurs en raison de l’aggravation constante de ma surdité. À chaque virage, je découvrais une autre lumière et une autre musique se mettait à résonner dans ma voiture. La musique de Wagner, une musique que j’aime par-dessus tout, doit absolument se vivre de cette façon : avec les tripes. Tous ceux qui m’ont accompagné dans ces folles équipées en voiture en sont ressortis différents. Et c’est précisément ce genre d’expérience que je veux mettre en scène dans l’opéra.
(David Hockney dans Der Spiegel, 1997)
Références :
Lien vers l’exposition David Hockney 25, Fondation Louis Vuitton, jusqu’au 31 août 2025
Lien vers le documentaire Rencontre avec John Adams, Philharmonie de Paris

Virée en Italie – Paysage suisse, 1962, huile, Düsseldorf

Nichols Canyon, 1980, acrylique sur toile, coll. part.

Garrowby Hill, 2017, huile sur toile, coll. part.

Bois coupé, 2009, huile sur 15 toiles, coll. part.

Route de York par Sledmere, 1997, huile, coll. part.

Grand Géocoucou {Roadrunner}, Arizona