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Marie-Christine Lasnier consacre son émission au thème : “Gustave Caillebotte – Gabriel Fauré, Seconde sonate pour violon et piano (2/2)”
La femme est naturelle, c’est-à-dire abominable.
Aussi est-elle toujours vulgaire, c’est-à-dire le contraire du Dandy.(Charles Baudelaire, Mon cœur mis à nu, 1887, publication posthume)
Celui-là est un grand peintre, un peintre dont certains tableaux tiendront plus tard leur place à côté des meilleurs {…} M. Caillebotte est le peintre de la bourgeoisie à l’aise, du commerce et de la finance, pourvoyant largement à leurs besoins, sans être pour cela très riches, habitant près de la rue Lafayette ou dans les environs du boulevard Haussmann.
(Huysmans, L’Art Moderne, 1883, Exposition des Indépendants en 1880)
Postérieure de quarante ans à la Sonate en la, la Sonate en mi en retrouve comme par miracle l’élan juvénile, mais s’accompagnant d’une puissance et d’une
profondeur décuplées. Il s’agit de l’une des plus parfaites réussites de Fauré, et l’on discutera longtemps encore quant à savoir s’il faut lui décerner la palme au sein de toute sa musique de chambre.(Harry Halbreich, Bruxelles, juin 1970)
Références :
Lien vers l’exposition Caillebotte. Peindre les hommes, au Musée d’Orsay jusqu’au 19 janvier 2025